jeudi 24 juin 2010

Comment guider un déficient visuel

MERCI A BERNARD POUR CETTE VIDEO

Sur ce lien vous verrez une vidéo très bien réalisée, expliquant comment guider une personne malvoyante ou aveugle.
C'est valable également pour les personnes âgées qui sont souvent malvoyantes.
J'ai déjà évoqué ce sujet en images dans un précédent article mais en vidéo c'est encore mieux, merci Bernard.

http://www.chien-guide.org/technique-guide.php

samedi 19 juin 2010

JUSTICE AVEUGLE





Encore un super reportage de France 5 sur la déficience visuelle, après "Avec les yeux du coeur" que vous pouvez revoir sur ce blog, voici "Justice aveugle". Juger, défendre ou comparaître quand on est aveugle, une réflexion qui soulève bien des questions. Je vous invite à regarder ce reportage une fois de plus très très bien fait, MERCI FRANCE 5.
http://www.france5.fr/a-vous-de-voir/archives/62781225-fr.php

mercredi 16 juin 2010

PORTRAIT DE FRANCOIS

Je viens de faire la connaissance de François un type épatant, jugez par vous même.

Non-voyant depuis l'âge de 13 ans et caressant depuis lors le projet de maîtriser un jour l'image, je travaille à la concrétisation de ce doux rêve d'Icare à travers la création, à court terme, de mon activité d'auteur photographe professionnel.

Mon aventure n'a pourtant commencé qu'il y a environ 4 ans alors que Cathy, ma compagne, me demandait de la prendre en photo...
Afin que je la situe dans l'espace, elle frappa dans ses mains et la prise de vue fut réussie. Malgré cette première approche positive et une envie sous-jacente, il me fallut plusieurs mois de réflexion avant que je n'ose m'exprimer, pensant qu'un photographe aveugle serait plutôt ridicule qu'original.
A ce terme, ayant apprivoisé l'idée même de ce sublime paradoxe, je décidai, pour faire taire les clichés liés à mon handicap, de prouver que ma cécité, loin d'être une barrière à l'expression artistique visuelle, allait me permettre de matérialiser la vue de mon esprit... Et ainsi, d'appréhender la photographie d'un "autre oeil".

Alors que je n'étais qu'un enfant la nature me transportait déjà à tel point que je rêvais d'être garde forestier pour pouvoir "contempler les arbres toute la journée"...
Aujourd'hui, la forêt et l'eau en milieu naturel, mes sources d'inspirations principales, éveillent toujours autant mes sens. Toucher le tronc d'un arbre, entendre le bruit du vent dans les branches et celui de l'eau qui coule, ressentir, au détour d'un sentier, la fraîcheur d'une cascade, humer la résine et autres senteurs qu'un sous-bois peut offrir, sont autant de moments que je cherche à capturer.
Bien que cette approche sensorielle guide mon objectif, j'ai besoin du soleil pour stimuler ma créativité et ainsi restituer sur mes clichés, à travers la sous et la surexposition, la dualité nuit / lumière qui résume l'infime perception visuelle qui me reste.

Côté technique
Je réalise mes clichés avec deux appareils photos numériques réflexes exclusivement en mode manuel... De cette manière, comme le post-traitement m'est inaccessible, je m'efforce de retransmettre, via les réglages (appris par coeur et maîtrisés), directement sur la photo l'émotion ressentie.
La détermination du cadrage dépend de plusieurs facteurs, selon que je sois seul ou accompagné et que je connaisse ou non le lieu choisi. Chaque situation peut également induire une approche différente en fonction de l'identification du sujet par son parfum, par le bruit (de l'eau qui coule, par exemple), mais aussi par le toucher, qu'il soit de mon fait ou qu'il résulte d'une rencontre brutale entre mes pieds et un enchevêtrement de racines ou de branches... Par ailleurs, la localisation d'une source lumineuse se fait grâce à l'infime perception de la lumière qu'il me reste à un oeil, à la chaleur d'un rayon de soleil sur mon visage et surtout à l'aide d'un appareil qui me transforme l'intensité lumineuse en un signal sonore qui va du grave pour le sombre au très aigu pour une lumière vive.
Mais de plus en plus, je demande à ma compagne soit de me décrire le plus objectivement possible l'impalpable tel que les paysages, les coucher de soleil, les constructions, ... soit, pour être en complète adéquation avec mon imaginaire, rien de moins que de me trouver, tout ou partie, la scène que j'ai envie de photographier...
Ensuite, j'appuie l'appareil photo sur ma bouche ou sur ma poitrine pour que celui-ci soit toujours dans un bon alignement et quant à l'horizontalité je l'assure en plaquant un niveau à bulle sonore sous l'appareil. Puis je fais plusieurs prises en me décalant un peu à gauche et à droite.
En finalité, de retour à la maison, Cathy me décrit chaque cliché et je ne retiens que ceux qui correspondent le mieux à la représentation mentale que je me suis faite sur le terrain.
Pour l'anecdote, il arrive que certaines photos soit éliminée, parce qu'elles ne sont pas le reflet de mon imagination, alors que mon amie trouvait la composition intéressante.

D'un point de vue plus global ma véritable victoire sur le handicap réside principalement dans la multiplication et la richesse des rencontres générées par mon originalité où l'intérêt que je suscite est bienveillant, mais non complaisant...

Pour terminer, je tiens à préciser que je ne conçois pas ma futur activité d'auteur photographe professionnel sans y inclure la notion d'échange et de partage, qui poura également se concrétiser à travers des ateliers de sensibilisation et / ou d'initiation à la pratique de "la photo en aveugle". Ateliers qui, bien évidemment, ne seront pas réservés qu'aux handicapés visuels, mais permettront, d'une manière ludique, aux inconditionnels de saint Thomas de découvrir "la vue de l'esprit" à travers une approche sensorielle du visuel.

Mais concrètement, afin que mon projet puisse voir le jour à court terme, je recherche des parrains, des partenaires, des sponsors et/ou des clients.

Vous pouvez le retrouver sur facebook, il a une page de fans François Montenot photographe aveugle.
Non-voyant depuis l'âge de 13 ans et caressant depuis lors le projet de maîtriser un jour l'image, je travaille à la concrétisation de ce doux rêve d'Icare à travers la création, à court terme, de mon activité d'auteur photographe professionnel.

Mon aventure n'a pourtant commencé qu'il y a environ 4 ans alors que Cathy, ma compagne, me demandait de la prendre en photo...
Afin que je la situe dans l'espace, elle frappa dans ses mains et la prise de vue fut réussie. Malgré cette première approche positive et une envie sous-jacente, il me fallut plusieurs mois de réflexion avant que je n'ose m'exprimer, pensant qu'un photographe aveugle serait plutôt ridicule qu'original.
A ce terme, ayant apprivoisé l'idée même de ce sublime paradoxe, je décidai, pour faire taire les clichés liés à mon handicap, de prouver que ma cécité, loin d'être une barrière à l'expression artistique visuelle, allait me permettre de matérialiser la vue de mon esprit... Et ainsi, d'appréhender la photographie d'un "autre oeil".

Alors que je n'étais qu'un enfant la nature me transportait déjà à tel point que je rêvais d'être garde forestier pour pouvoir "contempler les arbres toute la journée"...
Aujourd'hui, la forêt et l'eau en milieu naturel, mes sources d'inspirations principales, éveillent toujours autant mes sens. Toucher le tronc d'un arbre, entendre le bruit du vent dans les branches et celui de l'eau qui coule, ressentir, au détour d'un sentier, la fraîcheur d'une cascade, humer la résine et autres senteurs qu'un sous-bois peut offrir, sont autant de moments que je cherche à capturer.
Bien que cette approche sensorielle guide mon objectif, j'ai besoin du soleil pour stimuler ma créativité et ainsi restituer sur mes clichés, à travers la sous et la surexposition, la dualité nuit / lumière qui résume l'infime perception visuelle qui me reste.

Côté technique
Je réalise mes clichés avec deux appareils photos numériques réflexes exclusivement en mode manuel... De cette manière, comme le post-traitement m'est inaccessible, je m'efforce de retransmettre, via les réglages (appris par coeur et maîtrisés), directement sur la photo l'émotion ressentie.
La détermination du cadrage dépend de plusieurs facteurs, selon que je sois seul ou accompagné et que je connaisse ou non le lieu choisi. Chaque situation peut également induire une approche différente en fonction de l'identification du sujet par son parfum, par le bruit (de l'eau qui coule, par exemple), mais aussi par le toucher, qu'il soit de mon fait ou qu'il résulte d'une rencontre brutale entre mes pieds et un enchevêtrement de racines ou de branches... Par ailleurs, la localisation d'une source lumineuse se fait grâce à l'infime perception de la lumière qu'il me reste à un oeil, à la chaleur d'un rayon de soleil sur mon visage et surtout à l'aide d'un appareil qui me transforme l'intensité lumineuse en un signal sonore qui va du grave pour le sombre au très aigu pour une lumière vive.
Mais de plus en plus, je demande à ma compagne soit de me décrire le plus objectivement possible l'impalpable tel que les paysages, les coucher de soleil, les constructions, ... soit, pour être en complète adéquation avec mon imaginaire, rien de moins que de me trouver, tout ou partie, la scène que j'ai envie de photographier...
Ensuite, j'appuie l'appareil photo sur ma bouche ou sur ma poitrine pour que celui-ci soit toujours dans un bon alignement et quant à l'horizontalité je l'assure en plaquant un niveau à bulle sonore sous l'appareil. Puis je fais plusieurs prises en me décalant un peu à gauche et à droite.
En finalité, de retour à la maison, Cathy me décrit chaque cliché et je ne retiens que ceux qui correspondent le mieux à la représentation mentale que je me suis faite sur le terrain.
Pour l'anecdote, il arrive que certaines photos soit éliminée, parce qu'elles ne sont pas le reflet de mon imagination, alors que mon amie trouvait la composition intéressante.

D'un point de vue plus global ma véritable victoire sur le handicap réside principalement dans la multiplication et la richesse des rencontres générées par mon originalité où l'intérêt que je suscite est bienveillant, mais non complaisant...

Pour terminer, je tiens à préciser que je ne conçois pas ma futur activité d'auteur photographe professionnel sans y inclure la notion d'échange et de partage, qui poura également se concrétiser à travers des ateliers de sensibilisation et / ou d'initiation à la pratique de "la photo en aveugle". Ateliers qui, bien évidemment, ne seront pas réservés qu'aux handicapés visuels, mais permettront, d'une manière ludique, aux inconditionnels de saint Thomas de découvrir "la vue de l'esprit" à travers une approche sensorielle du visuel.

Mais concrètement, afin que mon projet puisse voir le jour à court terme, je recherche des parrains, des partenaires, des sponsors et/ou des clie

mardi 8 juin 2010

ACTION A SALUER

Voici un message quue j'ai reçu sur facebook, des étudiants proposent d'accompagner des déficients visuels au SOLIDAYS.

Bonjour !
Nous sommes un groupe de 5 étudiants : les SolidarIpag et les LEO Paris Gamma XII!

Tu as au moins 18 ans ? Tu as envie de passer une super journée avec une équipe dynamique ?
Nous te proposons de te joindre à nous lors des Solidays 2010 !

Les Solidays c’est : 5 scènes pour 80 concerts en 3 jours, 2 nuits, 160 000 festivaliers, 200 artistes,…

Nous avons choisi la journée de vendredi 25 juin à partir de 15h

Le programme ?
Se donner rendez vous à la sortie de métro Boulogne Jean Jaurès (ligne 10) à 500m de l’hippodrome de Longchamp, et après on s’occupe du reste (chaque participant mal ou non-voyant sera guidé par un accompagnateur durant toute la journée), il n’y a plus qu’à apprécier !

Pour les artistes présents voici la liste :
- Waix TAYLOR - Archive - Kasabian - Olivia Ruiz - Ghinzu - General Electriks - Winston Mcanuff - Izia - Hocus Pocus - Crookers - Staff Benda Billi - Revolver - Fefe - Curry and Coco - Phoebe killdeer - Smod - Blood Red Shoes - Beat Torrent -Nasser live Pour les tarifs nous te proposons environ 10euros pour le Pass pour la journée au lieu du tarif normal de 32euros.

Attention le nombre de places est limité (20) donc inscrit toi très vite !!!
Alors n’hésitez plus !

Contactez nous le plus tôt possible :
solidaripag@gmail.com
ou au 06 07 98 91 44 (Charline Bénard), ou encore à la S.P.S. au :
01 44 49 35 56
Mail : asso.sps@libertysurf.fr

SolidarIPAG c’est l’histoire de 5 étudiants en école de commerce, qui se sont associés aux bénévoles du LEO Club (www.franceleo.org) et à l’association SPS asso.sps@libertysurf.fr
afin de rendre le Festival Solidays (Hippodrome De Longchamp, Route Des Tribunes - 75016 Paris) accessible aux personnes mal et non-voyantes.

jeudi 3 juin 2010

CHIEN GUIDE - BON A SAVOIR


Loi d'accès aux chiens guide dans les lieux ouverts au public.
(hôpitaux, commerces, taxis..)


http://www.limoges.chiensguides.fr/spip.php?article95